Initiée en 2004 sous la forme d’un service national offert sur le site www.inscription.tn à tous les étudiants, quelle que soit leur établissement, l’inscription à distance était, dans une première étape, optionnelle et elle coexistait avec l’inscription directe traditionnelle. Durant cette période, on enregistrait environ 10% d’inscrits en ligne parmi la totalité des étudiants. Depuis l’année universitaire 2006-2007, l’inscription à distance est obligatoire en vertu d’une circulaire du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie (circulaire n°29 du 16 mai 2006). De ce fait, elle est devenue le seul moyen d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Ainsi, le premier objectif de la mise en place du service a été réalisé. L’impact est mesuré par le suivi de l’opération d’inscription à distance. En effet, la plateforme de ce service est composée d’un front office qui permet aux étudiants de s’inscrire en ligne et d’un back office qui permet, d’une part, aux 193 établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’alimenter la base nationale des étudiants en y insérant les données concernant leurs étudiants et d’autre part à l’administration centrale du ministère de suivre l’état d’avancement de l’inscription dans les 193 établissements à travers un tableau de bord. Cette démarche a permis, en particulier, de détecter les établissements qui enregistrent un retard dans l’inscription de leurs étudiants et de disposer rapidement de statistiques sur le nombre d’inscrits effectifs par établissement. De ce point de vue, outre l’amélioration du service rendu à l’étudiant, cette démarche a permis l’amélioration de la gouvernance en donnant à l’administration centrale et aux universités une visibilté sur le déroulement de la rentrée universitaire. D’un autre côté, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont un bénéfice constitué par le virement électronique direct des montants des frais d’inscription des étudiants dans leur compte courant postal, leur évitant le travail fastidieux de collecte de bons de valeurs remis par les étudiants qu’ils devaient faire avant la mise en place de ce service.
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